C’est l’incertitude totale en Grande-Bretagne dans le monde artistique au lendemain du brexit. En effet, de nouvelles règles frappent les produits en provenance du royaume pour d’autres pays. Les artistes redoutent un total désintéressement des collectionneurs qui risquent de se rabattre sur Paris pour les expositions.
De nouveaux frais pas très favorables
Nouveaux droits de dédouanement et arrêt de la détaxe, voici les difficultés auxquelles devront faire face les acteurs artistiques de la capitale britannique au lendemain de l’accord du brexit. Fragilisés par les formalités douanières, les artistes n’y voient plus trop claire dans leurs activités. Tout se joue à présent sur les déclarations d’importation et d’exportation de toutes les marchandises qui a un coût qui avoisine les 500 euros. Ce qui est aussi inquiétant, c’est le timing que doit prendre l’acheminement d’un objet d’art. Souvent, cela va jusqu’au-delà de 48 heures. Ceci représente un vrai problème pour les artistes qui envisageraient une petite exposition à Paris dans un bref délai. L’inflation des prix de vente des objets d’art en provenance de Londres dans les autres pays de l’Union Européenne est un véritable frein car la TVA s’est considérablement augmentée.
Un effondrement direct
Londres serait en train de perdre son statut de « pierre angulaire » de l’art en Europe. Il ne pourra plus maintenir la concurrence avec les autres pays vu que les taxes ne sont plus en sa faveur. Plusieurs éléments vont subir des modifications et ne favorisent pas les acteurs des œuvres de l’esprit. Il s’agit entre autre des droits d’auteur, de la propriété intellectuelle, des licences d’exportations, des droits de successions des artistes etc. Le Brexit a un énorme impact économique sur l’économie. L’art représente une majeure partie de l’économie britannique. Les effets du brexit se font déjà ressentir chez les acteurs du domaine. Primo, ils n’arrivent plus à vendre leurs œuvres sans se heurter aux taxes. Secundo, les collectionneurs et les amoureux de l’art n’achètent plus les œuvres en provenance de nombre car ils les jugent trop en dessus de leurs moyens.