Les galeries d’art n’ont pas été épargnées par la crise sanitaire qui secoue le monde actuellement. Elles ont vu leurs chiffres d’affaires baisés durant ces derniers mois. Mais malgré cette crise, certaines galeries ont trouvé un moyen de sortir la tête de l’eau.
Les galeries se réinventent
Les galeries ont vite fait de s’adapter à la dureté de ce temps marqué par la pandémie du coronavirus. Elles ont été frappées économiquement. En témoigne leurs chiffres d’affaires qui ont chuté de 25 à 50℅. Pour certaines d’entre elles, c’est le moment d’expérimenter de nouvelles choses pour vendre l’art autrement. De nouvelles galeries ont vu le jour et les foires d’art se sont multipliées. L’innovation dont ont fait preuve certains artistes est impressionnante. Les « supérettes de l’art » ont été un moyen pour exposer à Paris par exemple une galerie. Il s’agit là d’une exposition atypique qui a eu du succès et qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Un flux d’idées
Les artistes ont dû remuer les méninges pour faire des propositions afin de sauver le secteur de l’art de la crise. Certaines galeries ont procédé à la délocalisation et à l’implantation d’autres annexes. C’est le cas par exemple de la galerie Almine Rech qui a inauguré une seconde antenne. Limiter le nombre de personnes ayant accès à l’enceinte des galeries est une solution qui arrange bien les artistes. Le nombre de visiteurs est limité à 50 personnes soit tous les une heure. Pour les amateurs, c’est une bonne chose vu que les grands rassemblements ont été interdits.
Les institutions à la rescousse
Les institutions ne sont pas restées muet aux cris de détresse des acteurs du monde de l’art. Il faut préciser que l’emplacement des galeries est pour la plupart des locations et les loyers représentent 5 à 25℅ du chiffre d’affaire. Néanmoins, des négociations ont été menées et une baisse du prix des loyers a été obtenue. Aussi, les emplois de ceux qui travaillent dans les galeries ont été menacés. Néanmoins, ils ont obtenu de la part des institutions culturelles le chômage partiel. Un appui financier au titre de fonds de solidarité a tout de même été accordé aux acteurs du monde artistique.